A Francia idegenlégió
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    #2842
    Parmi tous les hommes combattants à Dien Bien Phu, se trouvaient de nombreux légionnaires allemands ainsi que des volontaires Français de division Charlemagne, engagés plus ou moins volontaires à partir de 1945. Ils donnèrent naissance au Chant du diable, qui avait toutes les raisons de servir à nouveau dans cette guerre contre le communisme. Il emprunte son air à la Parademarsch der Legion Condor (Revere Marsch),
    Parademarche de la légion Condor
    qui était l’un des chants les plus usités par les volontaires allemands de la Légion Condor, opposés aux rouges espagnols et aux Brigades internationales. Sur cet air les SS partis lutter contre le bolchevisme sur le Front de l’Est créèrent le chant SS marschiert in Feindesland.
    SS marschiert in Feindesland
    Les volontaires français de la division Charlemagne adoptent rapidement ce chant en Français.
    Sous le titre Le Chant du diable, les légionnaires parachutistes adaptèrent ce chant allemand aux nouvelles conditions politiques, mais toujours face au même ennemi ; il est devenu depuis le chant de tradition du 2e R.E.P.
    Ce chant semble exister sous le titre Les Soldats marchent vers le front, pour les troupes non légionnaires ou encore sous le titre Les Troupes d’assaut.
    Légion marche

    Une autre unité militaire de l'armée française à fait sienne ce chant : les sapeurs pompiers de Paris. Les paroles ont été adaptée au combat très spécifique des pompiers. La devise des SP de Paris y figure en bonne place : "Sauver ou périr".

    Ce chant existe également en estonien, sous le titre : Le Chant du Bataillon Narva ("Pataljon Narwa Laul").

    Narva pataljon laulud

    Il a été traduit et adapté par les engagés estoniens de la waffen SS et devint le chant de la 20e division 'Eastland' de grenadier de la Waffen SS créée au début de 1944. Elle combattit notamment à Narva (d'où vient le nom du chant) aux cőtés des légionnaires Wallons de Léon Degrelle, avant de se replier sur la Pologne, en Silésie et disparaître dans les combats à Prague. De nombreux survivants de la division reviendront en Estonie et poursuivront la lutte, clandestinement au sein des Frères de la forêt. Ces deux formes de résistance à la plus terrible oppression qu'a connu l'humanité, le communisme, se vit récompenser par l'érection, le 20 août 2004, du monument de Lihula qui rappelle le sacrifice des héros SS estoniens et deux ans plus tard par un autre monument à Sinima.